Retirada do sempre recomendável DICI, aqui se plasma a sensatíssima posição do Cardeal Ratzinger, uma das vozes mais esclarecidas da Igreja Católica, sobre este assunto:
"Ses propos repris dans le quotidien tessinois Giornale del Popolo du 20 septembre, n’ont pas été tenus lors d’une conférence, mais au cours d’une série d’échanges entre les participants du Congrès de Velletri portant sur les contenus fondamentaux de l’Exhortation apostolique Ecclesia in Europa. On y parlait d’annonce de l’Evangile, de l’engagement politique des chrétiens, de la laïcité de l’Etat, y compris du laïcisme "dogmatique et intolérant", et des racines chrétiennes. C’est dans ce contexte que le journaliste du Giornale del Popolo a posé au cardinal une question sur la compatibilité de la Turquie et de l’Union européenne.
Le prélat romain a dit parler "en modeste historien, qui a toujours conservé de l’amour et de l’intérêt pour cette discipline". C’est ainsi qu’il a d’abord précisé que l’Europe n’était pas un concept géographique, mais culturel, formé au long d’un parcours historique, conflictuel, marqué par la foi chrétienne. C’est un fait, a relevé le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, que l’Empire ottoman a toujours été en opposition avec l’Europe.
"Si Kemal Ataturk dans les années vingt a construit une Turquie laïque, le noyau de l’antique Empire est le fondement islamique. Il est donc bien distinct de l’Europe, qui est un ensemble d’Etats laïcs, mais avec des fondements chrétiens. Même si aujourd’hui on semble, sans justification aucune, le nier", a affirmé le cardinal. "Il serait antihistorique" d’accepter l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Cela irait à l’encontre de l’âme européenne et des réalités. Une "grande erreur", a-t-il lancé, conséquence de raisons économiques. "Mais quelle Europe aurions-nous, qui serait construite seulement sur l’économie?" a-t-il demandé.
Poursuivant sur sa lancée, le cardinal a déclaré que "la Turquie, qui doit être respectée dans ses valeurs identitaires", aurait, selon lui, "une autre mission à accomplir": celle de "pont culturel" entre l’Europe et le monde arabe. Mieux encore, a-t-il ajouté: "La Turquie devrait former un continent culturel" avec les pays arabes, mais "le moment n’est pas propice, à cause des tensions existantes".
Le prélat romain a dit parler "en modeste historien, qui a toujours conservé de l’amour et de l’intérêt pour cette discipline". C’est ainsi qu’il a d’abord précisé que l’Europe n’était pas un concept géographique, mais culturel, formé au long d’un parcours historique, conflictuel, marqué par la foi chrétienne. C’est un fait, a relevé le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, que l’Empire ottoman a toujours été en opposition avec l’Europe.
"Si Kemal Ataturk dans les années vingt a construit une Turquie laïque, le noyau de l’antique Empire est le fondement islamique. Il est donc bien distinct de l’Europe, qui est un ensemble d’Etats laïcs, mais avec des fondements chrétiens. Même si aujourd’hui on semble, sans justification aucune, le nier", a affirmé le cardinal. "Il serait antihistorique" d’accepter l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Cela irait à l’encontre de l’âme européenne et des réalités. Une "grande erreur", a-t-il lancé, conséquence de raisons économiques. "Mais quelle Europe aurions-nous, qui serait construite seulement sur l’économie?" a-t-il demandé.
Poursuivant sur sa lancée, le cardinal a déclaré que "la Turquie, qui doit être respectée dans ses valeurs identitaires", aurait, selon lui, "une autre mission à accomplir": celle de "pont culturel" entre l’Europe et le monde arabe. Mieux encore, a-t-il ajouté: "La Turquie devrait former un continent culturel" avec les pays arabes, mais "le moment n’est pas propice, à cause des tensions existantes".
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