quarta-feira, abril 04, 2007

O mistério da iniquidade


Não tenho tido tempo para dedicar ao blogue, já que entre afazeres profissionais e compromissos familiares, os escassos momentos livres de que ainda vou dispondo invisto-os na leitura: ao contrário da escrever, ler para mim foi sempre uma necessidade quase tão grande como respirar.

Por estes dias, tenho andado entretido com as quase oitocentas páginas do livro de que acima reproduzo a capa: interessantíssimo, que desperta e prende verdadeiramente a atenção desde as primeiras páginas, ainda que muito penoso por confirmar os receios mais sombrios acerca do assunto.

A interpretação da História à luz dos ensinamentos da fé e moral cristãs, bem como a compreensão do actuar do mistério da iniquidade no mundo terreno foi um campo a que se dedicou com constância o melhor pensamento da tradição católica, o qual na segunda metade do século XIX e primeira do século XX teve alguns dos seus mais brilhantes expoentes nas pessoas de Cretineau-Joly, Monsenhores Gaume, Delassus e Jouin. Abandonado a nível oficial depois do Concílio Vaticano II, nem por isso deixou de ter os seus cultores no campo da tradição, de que Epiphanius, autor italiano que escreve sob tal pseudónimo, é talvez o mais notável exemplo contemporâneo, revelando um conhecimento enciclopédico sobre o tema no seu "Maçonnerie et Séctes Secrètes: Le Côté Caché de l'Histoire"
[1].

Para este autor, a grave questão da hora presente reside eminentemente no abandono da ordem natural cristã imposto às nações ocidentais, decorrendo a generalidade dos problemas com que estas se debatem de tal causa inicial.

Como exemplo do que afirmo, da referida obra, aqui deixo para apreciação dos meus leitores os dois seguintes extractos. Primeiro:

"Tenter une explication du monde actuel en se limitant à recourir au déterminisme des lois physiques, ou aux principes économiques ou sociologiques, c'est une vision superficielle des choses qui ne peut satisfaireceux qui recherchent selon la verité: il faut se tourner dans une autre direction, pousser les recherches bien plus en profondeur en partant de la realité de l'homme: un être libre d'adhérer au Bien ou au Mal et pour cela même être en mesure de s'organiser pour les pratiquer l'un ou l'autre. La Loi parfaite de l'Évangile a soutenu l'homme depuis de longs siécles, éclairant son chemin et le soutenant dans cette espérance d'éternitéb qu'il concrétisa en édifiant la grande civilisation chrétienne - la cité terrestre élevée le plus possible à l'image de celle de Dieu.

Ainsi nous ne pouvons pas renoncer, par symétrie, à tenter de découvrir une rupture, une blessure dans l'histoire de l'homme, qui a permis au mal de s'organiser avec un dépôt doctrinal, un plan de domination de l'homme sur l'homme, une hiérarchie occulte qui veille à sa réalisation et à la fidèle transmission de ce dépôt, un parcours à accomplir pour asservir l'humanité à la "potestas tenebrarum", en un mot une vraie CONTRE-ÉGLISE tendant à s'approprier toute valeur religieuse et politique.

(...)

Les prodromes de la rupture se manifestant clairement dans la Réforme, en développant les objectifs d'attaque dans les deux directions de l'Empire et de la Paupaté. Et il ne pouvait pas en aller autrement: l'affirmation du libre examen exclut de par sa nature l'existence d'une Vérité objective, le protestant se donnant autant de verités qu'il y a d'interprétations individuelles; or, si chacun peut s'enorgueillir d'une vérité qui lui est propre, l'unique erreur est de soutenir qu'il existe une vérité unique. Il s'ensuit l'introduction d'un relativisme personnel sur ce qui est Bien et Juste. Il en résulte l'invalidation du principe d'autorité par l'orgueil de qui estime posséder sa propre verité et entend la faire valoir. Les hiérarchies naturelles devaient donc être balayées, en tant qu'obstacle à l'affirmation du propre moi, de sa verité. On réservera la plus grande haine et la plus grande aversion à l'Église catholique, maîtresse dans le domaine spirituel et guide dans le temporel, dépositaire en son chef visible, le Pape, du message du Divin Maître qui nie toute autre voie de salut en dehors de Lui, traitant de voleurs et de brigands ceux qui s'étaient jusqu'alors annoncé en Son nom.

Ainsi, la Contre-Église ne pouvait que s'enraciner et croître dans un terrain protestant. Nous tenterons donc de caractériser le parcours de la gnose qui, ressuscitée à la Renaissance, incarnée par les alchimistes et les Rose -Croix du XVIIIe siècle, s'articule à travers les loges martinistes , les Illuminés de Bavière, le mouvement Synarchique, arrivant, à travers notre siècle tourmenté, jusqu'aux grandes assises mondialistes de l'O.N.U. et de l'U.N.E.S.C.O. et, dans le domaine religieux, à ce dramatique et terrible événement que fut, pour la catholicité, le Concile Vatican II, suivi par le premier acte de la constitution du pendant religieux de l'O.N.U., avec la Journée de Prière de toutes les religions à Assise.

Aujourd'hui, au seuil du Gouvernement Mondial politique et économique, l'ennemi à abattre est encore l'Église catholique, unique voie de salut pour l'humanité. C'est ici qu'aura lieu la lutte final, ici que que les forces du mal concentreront tous leurs efforts, en applaudissant depuis le pupitre des mass-media à toute initiative engagée dans leur direction et en condamnant aussi bruyamment toute tentative de retour dans le giron de la Tradition catholique, de l'enseignement dogmatique de toujours. Aujourd'hui la crise que secoue l'Église est macroscopique, inégalable, et son rôle de dépositaire unique de la Vérité est mis en discussion dans des assemblées démocratiques par les hommes d'Église eux mêmes au nom d'un oecuménisme élargi à toutes les fausses religions, à toutes les erreurs. Ces hommes d'Église ont à coeur, plus que le salut des âmes, des attentes utopiques dans les domaines de la philantropie et de la societé, et pendant ce temps la catholicité este envahie par un pacifisme et une neutralité intellectuelle qu'elle n'a jamais connu dans sa longue histoire".

E de seguida:

"Évidemment le plus grand obstacle pour les mondialistes est constitué par l'Europe, berceau de la civilisation chrétienne qui l'a formée et qui, comme un phare, en a répandu le message dans le monde, par ses traditions enracinées dans les différents peuples de la Chrétienté dans le lit de laquelle la culture a atteint des sommets incomparables en atteignant dans le social cette unité dans la pluralité et dans la diversité, qui est un attribut seulement catholique et qui est synonime d'ordre, de véritable fraternité, de beauté et d'harmonie.

Pour unir l'Europe sur des bases différentes, sur des bases humaines ou, pire, pour construire l'unité européenne sur une convergence de simples intérêts économiques et financiers, il faut donc enlever à la racine cette mémoire historique, cette conscience d'un passé éclatant, cette persistance d'un type d'homme "naturaliter christianus", inseré dans sa terre, avec ses traditions, ses lois et ses usages. Pousser à un état d'anarchie généralisé, isoler l'individu dans sons egoïsme, rétablir la barbarie pré-chrétienne dans la société, mélanger des races différentes en les déracinant de leur terre, en un mot, enterrer les Nations, ce sont-là, comme chacun peut constater aujourd'hui, les lignes directrices suivies par les mondialistes.

Un homme sans racines, sans traditions, sans références, sans terre, sans autre but dans la vie que le plaisir ou l'accumulation de richesses personelles, voilá exactement le modèle recherché par ces mondialistes: des marionettes, une masse docile dont les prétentions ne dépassent pas le bien-être matériel et dont la vision du monde, vaste seulement en apparence, ne dépasse pas en réalité les limites de sa médiocre existence.

Les hommes des sectes savent bien tout cela. Ils surveillent attentivement et se hâtent d'intervenir pour étouffer tout signe timide (nous ne dirons pas même pas de restauration catholique aprés Vatican II) de réévocation de la grandeur de l?Europe médievále".

[1] À venda em SA D.P.F. (Diffusion de la Pensée Française), BP 1, 86190 Chiré-en-Montreuil, França - Preço: € 39,50 + portes de correio. Um preço pouco simpático, mas as oitocentas páginas do livro valem-no.

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