O penúltimo número da "Lecture et Tradition - Bulletin Littéraire Contrerévolutionnaire"[1] que recebi - o 349, de Março de 2006 -, publica o texto de uma interessante conferência proferida por Philippe Ploncard d'Assac, em 4 de Setembro de 2005, onde o orador evocou a vida e obra doutrinária de seu pai Jacques Ploncard d'Assac, o qual, como se sabe, viveu trinta anos em Portugal. Desse texto respigo a seguinte passagem, em que Philipe Ploncard d'Assac referencia a origem do termo nacionalismo, dando assim o meu contributo para a discussão que tem vindo a ser feita neste blogue amigo:
"Sur les origines du terme nationalisme, M. Saint-Paul fait dire à mon pére que "le terme nationalisme fut inventé sous Napoléon III par Prévost Paradol pour désigner les tenants du principe des nationalités".
C'est inexact et sa référence aux "Doctrines du Nationalisme" de mon père, p. 19-20, est erronée.
En realité, le terme nationaliste apparaît à la fin du XVIIIe siècle sous la plume d'Adam Weishaupt, professor à Ingolstadt en Bavière, juif converti, devenu franc-maçon et créateur de la secte maçonnique des Illuminés de Bavière.
C'est l'abbé Augustin Barruel qui, dans son ouvrage capital, Mémoires pour servir à l'Histoire du jacobinisme, que je vous recommande, révèle une correspondance de Weishaupt à ses affiliés, saisie pour la police de l'époque, où il dénonce les partisans de "l'amour national ou nationalistes".
Il les opposait, selon ses termes, aux "partisans de l'amour général", dont il était , ceux qui prônaient déjà la République universelle des hauts conjurés de la Révolution dite française.
On voit ainsi que, dés ses débuts, le terme nationalisme désigne la réaction antirévolutionnaire, à l'inverse de ce que croient certains qui confondent le terme révolutionnaire "patriote" avec celui de "nationaliste" que, jamais, les révolutionnaires n'ont utilisé pour définir leur action.
Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle, donc un siècle plus tard, que les tenants du "principe des nationalités" utiliseront à contre sens le terme "nationaliste", pour couvrir les menées séparatistes qui tendaient à faire éclater l'empire austro-hongrois catholique.
Pour éviter le babélisme issu de la confusion des deux concepts, l'un conservateur de l'héritage national, l' autre tendant à le détruire, René Johannet prônait l'utilisation du terme "nationalitarisme" pour désigner le "principe des nationalités".
Ce seront Drumont, Barrès, puis Maurras, qui, dans leur critique de la démocartie, réimposeront le sens premier du terme "nationalisme", qui définit les principes constitutifs et de préservation de la nation.
Notez que les médias utilisent aujourd'hui, de façon favorable le terme "nationaliste" pour les se paratismes dans les empires coloniaux, puis corse, breton, basque, etc..., et défavorable quant il s'agit de la défense de notre héritage national, entretenant ainsi la confusion des genres.
[1] Editada pela Diffusion de la Pensée Française, que se dedica desde há quarenta anos à publicação e divulgação das obras de autores católicos, tradicionalistas e contra-revolucionários - SA D.P.F.. B.P. 1, 86190 Chiré-en-Montreuil, França.
JSarto
"Sur les origines du terme nationalisme, M. Saint-Paul fait dire à mon pére que "le terme nationalisme fut inventé sous Napoléon III par Prévost Paradol pour désigner les tenants du principe des nationalités".
C'est inexact et sa référence aux "Doctrines du Nationalisme" de mon père, p. 19-20, est erronée.
En realité, le terme nationaliste apparaît à la fin du XVIIIe siècle sous la plume d'Adam Weishaupt, professor à Ingolstadt en Bavière, juif converti, devenu franc-maçon et créateur de la secte maçonnique des Illuminés de Bavière.
C'est l'abbé Augustin Barruel qui, dans son ouvrage capital, Mémoires pour servir à l'Histoire du jacobinisme, que je vous recommande, révèle une correspondance de Weishaupt à ses affiliés, saisie pour la police de l'époque, où il dénonce les partisans de "l'amour national ou nationalistes".
Il les opposait, selon ses termes, aux "partisans de l'amour général", dont il était , ceux qui prônaient déjà la République universelle des hauts conjurés de la Révolution dite française.
On voit ainsi que, dés ses débuts, le terme nationalisme désigne la réaction antirévolutionnaire, à l'inverse de ce que croient certains qui confondent le terme révolutionnaire "patriote" avec celui de "nationaliste" que, jamais, les révolutionnaires n'ont utilisé pour définir leur action.
Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle, donc un siècle plus tard, que les tenants du "principe des nationalités" utiliseront à contre sens le terme "nationaliste", pour couvrir les menées séparatistes qui tendaient à faire éclater l'empire austro-hongrois catholique.
Pour éviter le babélisme issu de la confusion des deux concepts, l'un conservateur de l'héritage national, l' autre tendant à le détruire, René Johannet prônait l'utilisation du terme "nationalitarisme" pour désigner le "principe des nationalités".
Ce seront Drumont, Barrès, puis Maurras, qui, dans leur critique de la démocartie, réimposeront le sens premier du terme "nationalisme", qui définit les principes constitutifs et de préservation de la nation.
Notez que les médias utilisent aujourd'hui, de façon favorable le terme "nationaliste" pour les se paratismes dans les empires coloniaux, puis corse, breton, basque, etc..., et défavorable quant il s'agit de la défense de notre héritage national, entretenant ainsi la confusion des genres.
[1] Editada pela Diffusion de la Pensée Française, que se dedica desde há quarenta anos à publicação e divulgação das obras de autores católicos, tradicionalistas e contra-revolucionários - SA D.P.F.. B.P. 1, 86190 Chiré-en-Montreuil, França.
JSarto
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